Tuesday, February 15, 2005

Nouvelle-Orléans

La Louisiane n’était pas mon premier choix. Initialement, je souhaitais partir à San Francisco. Hélas faute de temps et de moyens, je me suis orienté vers une autre destination : New Orleans. Après 2 heures d’avions, nous arrivons enfin avec Sophie. Il nous faut louer une voiture puis trouver un endroit où dormir. Si trouver une voiture est assez facile à faire, se rendre en ville fut allait être un défi. En effet, n’ayant pas l’habitude des voitures automatiques, il fallut que je me batte avec les instruments de bord avant que la voiture n’avance correctement. Ainsi, j’eus quelques frayeurs sur la nationale allant vers le centre-ville.

Une fois arrivé dans la ville même, et à l’aide du guide du routard, nous nous sommes mis à chercher une chambre. Après avoir traversé la ville en long, en large et en travers, nous trouvâmes enfin une pension de famille. Prix raisonnable et accueil chaleureux nous incitèrent à résider à la Guest House St Charles pendant la durée de notre séjour.

Le lendemain, une fois remis de nos émotions, nous partîmes visiter la ville et ses mystères. La Nouvelle-Orléans est un endroit qui possède un héritage ésotérique impressionnant. Sorcières, vampires et autres créatures légendaires rodent dans les rues et les esprits. Etant moi-même un passionné de mythes et légendes, je partis à leur recherche.

Au cours de cette ballade à travers les rues, je découvris plus une influence hispanique que française. En effet, de nombreux incendies ravagèrent la ville, ce qui explique que l’architecture d’origine ne soit plus visible. Même ce que l’on appelle le French Quarter n’est qu’une référence aux premiers colons français.

Pour info : c’est là-bas que j’ai fait faire mon second tatouage. Un autre kanji qui symbolise la mémoire, le souvenir. Je voulais garder un souvenir « fort » de mon séjour sur le continent américain.

Mais le séjour ne se limita pas à une chasse aux esprits. Le dimanche nous nous rendîmes dans les plantations. Autrefois, celles-ci produisait du coton et du sucre de canne ; aujourd’hui, elles sont le symbole d’une époque révolue pleine de souffrance et de honte. En effet, même si ces propriétés sont très belles, elles furent construites sur l’exploitation humaine.